Le CPF, entre initiative individuelle et stratégie d’entreprise

CPF et stratégie d'entreprise - Ad Libitum ConseilAlors que le CPF rend le salarié totalement autonome et libre dans ses choix de formation, qu’en est-il du besoin de développement de compétence des entreprises ?

La réforme de la formation professionnelle ou « loi avenir professionnel» du 5 septembre 2018 repose sur 5 points. Une gouvernance simplifiée, L’élargissement de l’apprentissage, La refondation des certifications professionnelles, La qualité des organismes de formation, L’individu au cœur du système avec le CPF.

Un an après quels sont les premiers constats ?

Attachons-nous aujourd’hui au CPF qui place l’individu au cœur de son projet de formation. La réforme veut, par le biais du CPF, tendre vers l’autonomisation, la responsabilisation des individus, le renforcement de la liberté de choisir sa formation.

A la seule main des salariés, nous reprendrons une interrogation d’Estelle Durand dans un article du Centre Inffo pour le Carif Espace Compétences du 5 février 2019. « Comment concilier initiative individuelle et stratégie d’évolution des compétences au sein d’une entreprise ? »

Un début de réponse, mis en lumière par Laurent Durain, directeur de la formation professionnelle de la Caisse des dépôts, apparaît dans ce même article.

« Les entreprises et les branches professionnelles ont la possibilité de jouer sur les règles d’alimentation du compte. »

Co-construire des parcours : « Autre scénario de co-construction : fixer, par un accord d’entreprise, de groupe ou de branche, des abondements ciblant des formations spécifiques ».

Par ailleurs dans son article du 11 sept 2019 pour le Centre Inffo, Emmanuel Franck reprend la demande expresse de Jean-Paul Charlez, Directeur de l’ANDRH, de co-construire l’utilisation du CPF avec les salariés. « Nous souhaitons co-construire avec les salariés, via des accords collectifs, l’utilisation de leur CPF lorsque cela concerne des formations utilisées dans les entreprises. »

Il semblerait que la réponse à cette question dépendra :

–             du taux d’utilisation du CPF par les salariés

–             de la capacité pour l’institution financière de mettre en place des procédures d’abondement simples.

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